Lorsque l'on évolue dans le milieu spirituel, on est amené à prendre conscience de la présence de certaines facultés psychiques, avec l'ouverture de certaines portes. Lorsqu'il y a près de 7 ans de cela j'ai redécouvert cet accès que j'avais fermé suite à un choc particulièrement traumatique, j'ai, après une période d'intense déni, mis ensuite ce milieu et les personnes qui y évoluaient, sur une sorte de pied d'estal, pensant qu'ils détenaient une vérité à laquelle ils avaient accès et que je refusais de voir par peur de la mort. Au cours de cette quête (car c'en était une), j'ai rencontré et échangé avec beaucoup de personnes qui avaient, pour certaines, un fort potentiel, et chez qui ces facultés étaient très développées. J'étais véritablement persuadée que ces personnes détenaient forcément un savoir et une sagesse très élevées que je n'avais pas et, il faut le dire, j'en étais particulièrement admirative. Cet émerveillement venait en partie du fait que j'avais l'impression de retrouver la magie propre à l'enfance, et dont j'éprouvais une sorte de nostalgie, avec cette impression que tout semble possible et merveilleux.

Lorsque l'on évolue dans le milieu spirituel, on est amené à prendre conscience de la présence de certaines facultés psychiques, avec l'ouverture de certaines portes. Lorsque, il y a près de 7 ans de cela, j'ai redécouvert cet accès que j'avais fermé suite à un choc particulièrement traumatique, j'ai, après une période d'intense déni, mis ensuite ce milieu et les personnes qui y évoluaient, sur une sorte de pied d'estal, pensant qu'ils détenaient une vérité à laquelle ils avaient accès, et que je refusais de voir par peur de la mort. Au cours de cette quête (car c'en était une), j'ai rencontré et échangé avec beaucoup de personnes qui avaient, pour certaines, un fort potentiel, et chez qui ces facultés étaient très développées. J'étais véritablement persuadée que ces personnes détenaient forcément un savoir et une sagesse très élevées que je n'avais pas, et, il faut le dire, j'en étais particulièrement admirative. Cet émerveillement venait en partie du fait que j'avais l'impression de retrouver la magie propre à l'enfance, et dont j'éprouvais une sorte de nostalgie, avec cette impression que tout semble possible et merveilleux. J'avais alors le sentiment que ces personnes détenaient un immense potentiel, pour ne pas dire « pouvoir » car, pour moi, cela en était un. J'avais un immense respect pour toute forme de sagesse. Ma dernière hypnose de régression, effectuée sur moi-même en février dernier, m'avait d'ailleurs amenée à comprendre bien des choses en lien avec cela. J'avais notamment le sentiment d'avoir reçu des enseignements transmis par un vieil indien, plein de sagesse, et dont les paroles, après en avoir repris conscience très récemment, suite à l'écoute de l'enregistrement de ma séance, résonnaient encore en moi : « Les hommes ne sont pas sages ». Cette sagesse ne doit, selon moi, pas venir d'une prise de pouvoir de l'autre sur nous et de la transmission de connaissances extérieures assénées à coup de « C'est comme ça... », « Il faut... », « Il ne faut pas... », »Tu devrais... », « Il ne faut pas penser au négatif», que l'on n'entend que trop dans le milieu de la spiritualité. Il est certain que cette prise de position sur ce que l'autre peut penser ou dire et les paroles que l'on profère à son encontre, que l'on se croit légitime à lui adresser, ont pour effet de faire gonfler notre ego. Celui-ci a en effet l'impression de se placer au-dessus de l'autre (souvent de manière inconsciente), par un savoir qui l'autoriserait à lui dicter des comportements ou pire, des croyances autorisées à avoir ou pas, au risque que celui-ci lui remette alors son pouvoir (cf article Croire à nouveau en soi pour reprendre son pouvoir). On se retrouve alors dans un dogme où le jugement de l'autre est roi s'i nous n'adhérons pas à certaines pensées, croyances ou comportements, laissant place à toutes sortes de dérives, de la plus légère à la plus dangereuse, comme la manipulation mentale. L’ego spirituel est ainsi particulièrement insidieux et difficile à discerner car, même si l'on exerce sa capacité de discernement, on ne le voit pas forcément arriver... Il se glisse là où ne l'attend pas, surtout si l'on ne va pas au contact de ses propres ombres, par un profond travail sur soi qui doit, selon moi, aller au-delà du développement personnel, par une profonde analyse de soi via un véritable travail thérapeutique réalisé avec un psychologue, au cours de séances de psychothérapie, qui nous amènera à aller contacter nos propres ombres. En outre, il y a un aspect dont on ne parle pas lorsqu'on évoque le sujet de la spiritualité et de l'augmentation de son niveau de conscience. On pense souvent (à tort) que tout est lumière, en particulier lorsqu'on accède à des réalités insoupçonnées. Nous nous sentons privilégiés et pouvons alors penser que nous sommes des êtres « spéciaux », dotés de capacités particulières, faisant de nous des êtres hors norme, ces croyances faisant ainsi le lit de l'égo spirituel pour personnes en manque de reconnaissance. De ce fait, nier sa part d'ombre, c'est prendre le risque de méconnaître certaines parts de soi qui sont blessées, qui peuvent exercer une forme de contrôle sur nous, et qui demanderaient à être mises en lumière pour être clairement identifiées et apaisées. L'erreur de beaucoup de thérapeutes est de penser qu'ayant déjà travaillé sur certaines blessures, ils n'ont plus besoin d'effectuer ce travail car ils se perçoivent (consciemment ou inconsciemment) « au-dessus de cela », si je puis dire. J'ai d'ailleurs très souvent pu observer cette tendance chez des personnes qui transmettent leur savoir par le biais de vidéos ou de formations, ou qui ont un fort ascendant sur les autres, qu'ils soient médiatisés ou pas. Je pense personnellement que l’ego spirituel est présent chez tous les individus conscients et dits "éveillés" au niveau spirituel, à différents degrés. De plus, avec le temps, j'ai compris que l'évolution spirituelle et l'augmentation de notre taux vibratoire faisaient également remonter nos parts d'ombres et les mémoires en lien avec des blessures non refermées, dont l'origine se trouve dans cette vie et/ou reliées à des mémoires karmiques. Ces parts d'ombres sont souvent celles qui ne sont pas « reluisantes » à notre goût, celles qui ne nous mettent pas à notre avantage, et sont reliées à nos peurs les plus profondes. Aucun individu, aussi élevé soit-il au niveau spirituel ne peut dire en toute objectivité : « Moi je n'ai plus d'ombre » ou « je n'ai plus telle blessure » car « cela fait longtemps que j'effectue un travail sur moi et je n'en ai plus besoin ». Nous sommes des êtres incarnés pour vivre une expérience humaine avant tout, et cela passe par l'incarnation, du latin in carne « dans la chair ». Le fait d'accéder à des connaissances et des savoirs (et non des vérités) spirituelles ne constitue pas une fin en soi, mais le début de quelque chose qui ne demande qu'à s'ouvrir et à se développer pour une plus grande connaissance de soi.
S'il y a une chose dont je suis certaine, c'est que je ne suis certaine de rien ! La vérité absolue n'existe pas, il n'y a que des vérités à un moment donné qui sont amenées à changer et à évoluer avec l'expérimentation, l'accès à des prises de conscience et à l'évolution de notre niveau de conscience. Je considère que chacun a accès à sa propre vérité, et la compréhension de chaque individu est avant tout basée sur ses propres expériences, dont sont issues ses croyances, et qui ne sont pas celles de l'autre, d'où un très grand nombre de dissonances.
L'égo spirituel devient ainsi dangereux lorsque le questionnement fait place à la certitude, laquelle, telle un bloc rigide ne laissant rien passer, ne supporte aucune remise en question, aucun renoncement. Celle-ci est alors à distinguer de la foi, la véritable foi, qui consiste à se construire son propre système de croyances basé sur l'expérimentation directe, et non sur la transmission de savoirs ou de croyances provenant de l'extérieur et reçues comme des vérités inébranlables. Il ne s'agit pas de se juger et de culpabiliser, mais juste de prendre conscience de cela, et du fait que ces ombres constituent également notre part d'humanité. Pour y avoir accès, il est nécessaire de descendre à l'intérieur de soi, d'aller à leur rencontre, de savoir et d'accepter de les reconnaître, et les observer, de les ressentir au plus profond de notre être, puis les accepter sans jugement, juste en éprouvant un profond sentiment de compassion pour ces parts inexplorées et redoutées de notre SOI en toute simplicité et humilité ; juste en les aimant tout autant que nos parts lumineuses, et en leur adressant un regard plein de compassion et d'amour. En effet, elles sont qui nous sommes car nous sommes riches de ce que nous sommes mais aussi de ce que nous ne sommes pas. Le potentiel de l'être humain est immense, compréhension à laquelle ont accès les personnes qui en prennent conscience, souvent lors de l'éveil de leurs facultés psychiques. Mais on se grandit également de sa petitesse et de ses travers. Acceptons en toute humilité d'aller regarder en face et de nous confronter à notre colère, nos peurs, notre jalousie, notre tristesse, nos erreurs, nos échecs, nos faiblesses, sans les juger, mais juste en les aimant pour ce qu'elles sont : une part de notre humanité. C'est à cette seule condition que nous accéderons aux aspects de nous et à un niveau de conscience plus élevés.

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Virginie Hérault, psychologue clinicienne et hypnothérapeute, je vous accueille dans mon cabinet à Châteauroux-Déols (Indre - 36), où je vous propose des des séances de psychothérapie et d'hypnose adaptées à vos besoins à mon cabinet et en ligne (via Skype, Zoom, ou par téléphone).
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